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Articles
récupérés sur http://www.affiliationpro.com
Les
programmes d'affiliations peuvent ils vivre?
Affinia
ferme du jour au lendemain...
Les programmes d'affiliations
peuvent ils vivre?
Les
programmes d'affiliation qui reposent sur une rémunération
au nombre de clics générés ou ceux faisant de ce dernier
la base du calcul d'un bonus se rajoutant aux commissions
versées proportionnellement aux ventes générées n'ont
plus la faveur des e-commerçants. La fraude massive
constatée n'y est pas pour rien.
(Traduction d'un éditorial rédigé par J.D. Ashcraft
de Revenews.com,
partenaire américain d'AffiliationPro)
Même si vous n'avez pas reçu ces e-mails, vous avez
probablement lu ce genre de nouvelles : " Le programme
X a arrêté de verser ses commissions ", " Le programme
Y diminue ses commissions de moitié ", " Le programme
Z ne paiera que les commissions liées à des achats
effectués lors d'une nuit de pleine lune ". Après
avoir été échaudés de manière répétée, les affiliés
se montrent maintenant méfiants des programmes qui
limitent ou modifient leur mode de commissionnement.
Si l'on considère les efforts faits par les affiliés,
ce n'est pas étonnant qu'ils soient nerveux - cependant,
les marchands n'ont pas toujours le choix en la matière.
Parfois, ces derniers doivent se protéger contre leurs
propres affiliés. Aucun des différents modèles de
d'e-commerce collaboratif (" revenue-sharing ") n'est
plus sujet à la fraude que les programmes au paiement
au clic.
Une brève histoire de la triche au clic
Il y a deux ou trois ans, la mode dans la marketing
sur internet était d'acheter de la publicité sur la
base du coût pour mille. Les annonceurs étaient déçus
par le minable taux de clics qu'ils constataient,
alors qu'ils payaient proportionnellement au nombre
d'affichage de leurs bannières. Ils décidèrent alors
de ne plus payer à l'affichage mais au nombre de clics
sur ces bannières.
Certains e-commerçants ont repris cette approche en
créant des sortes de programmes d'affiliation : tous
ceux qui le voulaient purent afficher sur leurs sites
les bannières de ces marchands, qui payaient ces "
affiliés " au nombre de clics générés. Un des problèmes
majeurs de cette approche, comme les e-commerçants
le réalisèrent rapidement, est qu'elle peut facilement
faire l'objet de tricherie.
Il y a de multiples façons de générer artificiellement
des clics. Du webmestre qui clique lui-même sur ses
bannières au vieux truc du " Cliquez sur cette bannière
pour recevoir gratuitement un mot de passe " que l'on
retrouve sur tout bon site de warez, les affiliés
tricheurs se sont remplis les poches, aux dépens des
affilieurs.
Finalement, le budget marketing étant vidé et les
ventes restant désespérément plates, beaucoup d'e-commerçants
ont laissé tombé le modèle de paiement au clic. En
janvier de cette année, même ClickTrade, une société qui
avait contribué à populariser la publicité rémunérée
au clic, a annoncé qu'elle ne proposerait plus de
programmes " au clic ", à cause d'abus répétés - par
les affilieurs pour partie et surtout par les affiliés.
Le problème aujourd'hui : les clics comme bonus
Les affiliés sont actuellement dans la même position
que les annonceurs hier : alors que les affilié sont
généralement payés à la vente (per sale) ou au prospect
(per lead), ce qu'ils génèrent principalement, ce
sont des clics vers le site des marchands. Les affiliés
considèrent donc le taux de conversion du marchand
(c'est-à-dire le pourcentage d'internautes renvoyés
vers le marchand qui lui achètent réellement quelque
chose) avec la même appréhension que les annonceurs
la faisaient pour le taux de clics.
Ajoutez à cela le constat que la bataille pour séduire
les affiliés de qualité croît et que de nombreux marchands
se sentent obligés de pousser un ton au-dessus leurs
efforts pour recruter d'affiliés.
Une des manières que certains ont adoptée pour se
distinguer de la masse des affilieurs est de payer
à la fois une commission à la vente et une commission
au clic. Généralement, la commission au clic est incluse
en guise de reconnaissance symbolique, un geste de
bonne volonté qui a bien moins d'impact financièrement
que la commission gagnée sur la vente.
Tel fut le cas du programme de Moreover.com, qui proposait 5
cents du clic et 1 dollar pour toute personne qui
s'abonnait au site pour bénéficier du service de son
Wizard. Lorsque des affiliés ont commencé à gagner
de grosses commissions grâce au clics, tout en ne
générant aucun abonnement au service, Gabriela Giacomam,
responsable du programme chez Moreover.com, devint
suspicieuse.
Il se révéla que de petits malins détournaient le
système, et certains de manière très inventive. Je
ne vais pas révéler ces astuces ici, mais je m'avancerais
jusqu'à dire que ces affiliés auraient gagné plus
d'argent en consacrant la même énergie à quelque chose
de légal.
Dans le cas de Gabriela, même si son fournisseur de
prestation d'affiliation Commission
Junction l'a aidée, elle a du passé le plus clair
de son temps à consulter les statistiques du programme
et à inspecter les sites, afin de pouvoir intercepter
les tricheurs. Elle a ainsi perdu un temps qui aurait
pu être consacré à répondre aux e-mails et à travailler
individuellement avec les affiliés qui rencontraient
des difficultés … sans oublier le fait que cette fraude
faisait perdre de l'argent à Moreover.com et que,
dans au moins un cas, un affilié non-tricheur a été
éjecté du programme par erreur. Finalement, la société
a du laisser tomber son système de bonus au clic (mais
en compensation, ils ont augmenté la commission liée
aux abonnements générés).
D'après Gabriela, la plupart des affiliés de Moreover
se sont montrés compréhensifs envers le problème rencontré
par la société. Ils semblent avoir reconnu qu'il n'y
avait pas grand chose d'autre à faire et beaucoup
signalèrent que la commission au clic n'était de toute
façon pas leur priorité - et qu'ils étaient heureux
de recevoir de plus fortes commissions liées aux abonnements.
Le paiement au clic peut marcher, mais …
Comme pour toute règle, il y a des exceptions qui
infirment cette méfiance vis-à-vis des programmes
au clic. Je ne veux pas dire que ce type d'approche
est totalement mauvaise - il y a plusieurs cas où
cela fonctionne (par exemple, le paiement à des portails
comme GoTo.com des
clics qu'ils ont générés lors de l'affichage sur leur
site d'un mot-clef qu'on leur a préalablement acheté).
D'après mon expérience, lorsqu'il y a un problème
avec la façon dont un programme fonctionne (ou ne
fonctionne pas), ce sont d'habitude les seuls affiliés
qui paient les pots cassés. Cependant, nous devons
garder à l'esprit que les marchands ont du se placer
sur la défensive et que leurs règlements ainsi que
leurs actes seront fonction de l'expérience qu'ils
vont tirer des programmes. Le paiement au clic est
tellement facilement détournable (et ce par les affiliés
comme par les affilieurs, il faut le préciser), que
je prédis que d'autres marchands honnêtes à l'instar
de Moreover vont mettre fin à cette pratique.
Je suis très content de constater que des marchands
veulent de charger de conclure la transaction sur
leurs sites et de payer les affiliés pour chaque visiteur
qu'ils envoient. Cependant, les marchands devraient
garder à l'esprit que les affiliés ont été plus d'une
fois échaudés par le passé et ils ont donc un peu
peur de voir des marchands modifier les termes de
leur programme ou y mettre fin du jour au lendemain.
Quoiqu'en tant qu'affilié j'apprécie le geste de donner
un bonus lié aux clics, je ne me sens de toute façon
pas mobilisé par les quelques centimes supplémentaires
que je pourrais gagner à chaque clic. Ce qui m'intéresse,
c'est ce qui rapporte vraiment, les commissions liées
aux ventes, et je suis prêt à générer de bons résultats
pour un marchand pour gagner cet argent. L'affiliation,
c'est en vérité cela.
Affinia
ferme, du jour au lendemain
Article
de ReveNews du 1er septembre 2000
Lorsque
les affiliés d'Affinia ont vérifié leur boîte
à e-mails le 1er septembre, ils ont trouvé un message
de ce fournisseur de magasins virtuels les informant
que la société venait de mettre la clef sous la
porte. Les derniers chèques, pour ceux qui y avaient
droit, partiront à la fin du mois.
Cette fermeture est une surprise pour beaucoup des
opérateurs de magasins virtuels Affinia (" strorefronts
"), qui n'ont pas été informés plus tôt de cette
fin. La société a envoyé tard dans la nuit un e-mail
pour faire savoir à ses clients qu'elle cessait
ses activités et qu'elle rompait tous ses contrats.
Cet e-mail affirme également que les commissions
dues seront payées à ceux des opérateurs de magasins
qui ont cumulé au moins 20 dollars de commissions.
Au jour de la rédaction de cet article, ces opérateurs
ne peuvent même pas vérifier leur trafic ou le montant
de leurs commissions dues - le site d'Affinia
les accueille avec un laconique message du style
" Affinia a fermé ".
Affinia continuera à héberger les magasins virtuels
et à faire fonctionner son PPN ( Product Placement
Network - Réseau de placement de produits) jusqu'au
8 septembre, bien qu'aucune commission ne sera plus
comptabilisée vis ces canaux.
Affinia est apparue sur la scène de l'affiliation
en 1998, en introduisant son traitement bien particulier
de l'affiliation qui, pour résumer, consistait à
se comporter comme un agrégateur de commissions.
Affinia agissait comme une sorte de super-affilié
auprès des e-commerçants (Amazon, par exemple).
Ce sont les magasins virtuels Affinia, construits
par des webmestres, qui généraient les ventes. La
somme des commissions gagnée par Affinia étaient
ensuite divisée entre ces opérateurs de magasins
virtuels, en fonction du trafic qu'ils avaient envoyé
vers les e-commerçants.
Il y a quelques mois, Affinia avait modifié le cœur
de son business model et avait commencé à proposer
son service PPN. Celui-ci consistait à placer des
produits sur des sites de contenu, en s'adaptant
au contexte. Ce service demandait une forte intervention
humaine et n'était proposé qu'à des sites générant
un important trafic.
Apparemment, Affinia n'a pas réussi à trouver un
business model qui l'aurait rendue profitable et,
malgré les 15 millions de dollars reçus de capitaux-risqueurs,
elle du fermer boutique.
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